Jeudi 29 novembre 2007: Nîmes Courbessac – Tarragone Reus (LFME-LERS)

Le vol Ouaga-Paris-Montpellier s’est bien passé. Comme je n’avais pas enregistré mes bagages en soute de peur de ne pas les recevoir à Montpellier, la sécurité me pique le shampoing, le dentifrice, l’eau de toilette et la mousse à raser. L’Europe est devenue aussi paranoïaque que les Etats-Unis !

Alain vient me chercher à Montpellier et on passe ensemble aux douanes et chez un fournisseur. On finit par son bureau où je peux me débarbouiller et prendre un petit café détendu. On décide de partir le jour même malgré la fatigue du voyage.

On fait le plein à Nîmes Courbessac et on se retrouve sans bien s’en être rendu compte assis dans l’avion avec nos maigres bagages en soute. Décollage comme pour un vol local … sauf qu’on est parti pour 7 jours et 35 heures de vol.

Pour Alain, c’est terra cognita en France: Nîmes, Béziers, Perpignan. Survol de Sète, la météo est superbe.

Passage du col du Perthus dont j’avais si peur (on m'avait parlé de risque de givrage sur les ailes à proximité des nuages en hiver) dans d’excellentes conditions.

Et là commence la galère espagnole : premier contact avec les contrôleurs de Barcelone, en anglais, qui nous refusent le cap direct sur Tarragone en nous obligeant à virer à gauche pour emprunter le couloir de Girone. Heureusement on a toutes les cartes VAC dans l’avion et mon cours intensif de phraséologie en anglais commence à porter ses fruits.

Atterrissage sans problème à Tarragone ; on se fait guider par la voiture de piste jaune vers le parking et on apprécie le service VIP. Plein de carburant en hors taxes grâce au numéro de TVA d’INS et à la déclaration de « vuelo commercial ».


Paëlla géante en ville, petit vin blanc sec de derrière les fagots pour se requinquer. Il faut dire qu’on s’est mis au régime « ramadan » : un petit expresso et un jus d’orange le matin et puis rien d’autre jusqu’à l’apéro du soir ! On ne boit pas dans l’avion : ça fait pisser !

On a une mission et on se concentre dessus, et sur rien d’autre, jusqu’à la tombée de la nuit.

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