Dimanche 2 décembre: Agadir - Laayoune - Dakhla (GMAD-GMML-GMMH)

Avant le départ de notre hôtel touristique, un petit coup de fil à Régis à Nouakchott pour lui confirmer notre timing sur Nouakchott et Ayoun el Atrouss. Il nous attend. On prend son temps à l'aéroport d'Agadir où notre ami contrôleur est déjà en service. Une journée reposante nous attend. Après ADM (VOR d'Agadir), ce sera VASIR (notre dernier point de cheminement obligatoire) et ensuite le cheminement par la côte.









A Laayoune on se met au parking entre les Antonov des Nations Unies pour faire le plein de 100LL toujours disponible. On reste pantois devant le gaspillage de ressources de cette force UN qui n'en finit pas de prolonger sa mission au Maroc. En tout cas ça arrange les hôteliers de Laayoune et les officiers qui composent la force et qui se font un magot pour leurs vieux jours.

On a pris notre rythme.
On en profite pour bien travailler nos calculs de consommation. On n'arrivera jamais en dessous de 40 l/h à 75 % de puissance. Mais par contre on est souvent en croisière entre 110 et 120 knts.
A Dakhla, comme prévu, pas de 100LL.
Aéroport militaire: un officier sort de nulle part pour m'obliger à effacer les photos que je viens de prendre. J'en garde une que je suis fier de publier ci-dessous.
Je téléphone à Jean-Marie Lacroix et à Allain Long à Ouaga pour avoir confirmation qu'on peut blender la 100LL qui nous reste avec du super. Allain nous donne un excellent conseil: garder un réservoir de 100LL pure pour les phases de décollage, de montée et d'atterrissage et utiliser le mélange pour vol de croisière. Je pars en ville en taxi pour ramener deux bidons de super.









Dakhla n'est pas une ville extraordinaire, mais on boit quelques bières avec des pêcheurs à la sardine sur la terrasse du Sahara Regency et on se dit que c'est ça aussi le plaisir des voyages: les rencontres improbables !

Le capitaine algérien, qui a pourtant le pied marin, a du mal à éviter la piscine en sortant. La Flag a fait son effet.

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