Sauf qu'au moment de partir, la tour nous appelle pour nous indiquer que l'atterrissage à Nouakchott est impossible: 600 mètres de visibilité. Il faut attendre 1 000 mètres pour obtenir un VFR spécial. La météo nous signale un créneau entre 17:30 heures et 19:00 heures. On doit donc caler notre décollage pour 15:30 heures.
L'attente s'organise: on achète des cocas à la boutique des pompiers et Alain révise les VAC à l'ombre de l'aile droite de F-BLOR.
Entre-temps, l'hélico de Yann- Artus Bertrand qui est en tournage en Afrique de l'Ouest se pose et nous divertit.
On finit par redécoller à 15:30 heures et survoler le mythique Banc d'Arghin que je me promets de venir visiter au sol.
Effectivement, il n'y a que 1 000 mètres de visibilité à Nouakchott: c'est le vent de sable venant du nord-est qui est bloqué au-dessus de la ville par les remontée d'air maritime. Approche impeccable grâce à nos deux GPS dans lesquels nous avons introduit tous les points de report de la CTR.
Régis de Certaines est là à l'accueil sur le parking de l'aéroclub de Nouakchott dont le bar trône dans la carlingue d'un DC3 !
Régis, dit Nour, est un personnage unique, volubile et entier. On est entre de bonnes mains pour nous faciliter l'approvisionnement en carburant, les formalités (folkloriques) et la réservation d'hôtel. On va manger une pizza ensemble et on doit se battre pour obtenir quelques bières en République islamique de Mauritanie.
On finit par redécoller à 15:30 heures et survoler le mythique Banc d'Arghin que je me promets de venir visiter au sol.


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