On fait un test d'assèchement d'un réservoir (02:18 heures) et on décide de ne pas se poser à Kiffa puisque ce ne sera pas nécessaire. Niveau de vol 75, mixturage à l'oreille, le Lycoming 160 hp tourne comme une veille horloge suisse; elle est pas belle la vie ?
A Ayoun el Atrouss, l'équipe de Nour Escale est bien là avec notre fût de 100LL. Les militaires entourent l'avion et nous font comprendre qu'on ne bouge pas tant que le chef n'a pas donné son feu vert. Le sous caporal chef me demande si on a l'autorisation. Réponse habituelle: oui, bien sûr ! Ensuite, j'apprends qu'il a appelé sa hiérarchie et la gendarmerie pour leur dire qu'on n'avait pas l'autorisation ! J'essaye de comprendre, avec l'aide de l'équipe Nour Escale (Sadeck le toubib et Moussa par téléphone) ce qui a pris à ce bougre et il m'explique tout benoîtement que j'ai donné une réponse affirmative "verbale", ce qui ne lui a pas suffi: il voulait que je lui montre l'autorisation. Ca, ça s'appelle une autorisation "écrite".
Bref, il ne se rend même pas compte que c'est juste un télex de demande d'autorisation.
Tout est bien qui finit bien : on fait les pleins avec l'aide d'un équipage belge qui réalise une évacuation sanitaire.Installation à La Chaumière (le Rabelais affiche complet). C'est bizarre de se retrouver à Bamako dans ce contexte si particulier, alors que je suis dans mon environnement de travail. Je fais connaissance avec Daouda Fall ; après une bouffe chez Guido, on finit la soirée au Blabla à 04:00 heures. Le réveil à 08:00 heures pour la dernière étape sera dur !
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